Nul n'est plus fuyant que le mauvais goût. Dans ce Dictionnaire amoureux redoutablement subjectif, Nicolas d'Estienne d'Orves vous invite dans son grenier braillard et cocasse. « Le mauvais goût échappe à toute définition, famille ou clan. Tout comme le bon goût, il est relatif, circonstanciel, ancré dans son temps. Il peut également être une démarcation sociale, un racisme de classe. En ce cas, le mauvais goût, c'est celui de l'autre. Il y a enfin le mauvais goût revendiqué, qui n'est pas une attitude, une mode, mais une profession de foi artistique, un manifeste esthétique. C'est - sans doute - ce qu'on pourrait appeler le kitsch. C'est-à-dire un style en soi, des formes volontaires, pensées, destinées à déranger la norme. Ce livre sera donc, par essence, partial. Avec le mauvais goût, j'entre dans une zone marécageuse. Est-il possible de faire un livre plus intime, plus narcissique, puisqu'il explore la part d'ombre de ma propre sensibilité ? Bienvenue dans mon train fantôme ! »
Le philosophe part du principe que la musique est l'art des sons et tire les conséquences de cette définition, des plus simples au plus profondes. Il essaie de dégager les principes de la création musicale : son essence, ses effets sur le corps et l'esprit, ce qu'elle exprime, ce qu'elle représente et sa raison d'être.